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Déconfinement, où comment poursuivre sa résolution

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Déconfinement, où comment poursuivre sa résolution sportive


Le confinement a été l’occasion pour bon nombre d’entre nous de repenser son quotidien et de prendre du recul. Parmi les « bonnes » résolutions, la pratique sportive a rencontré un franc succès. Mais qu’en sera-t-il de « l’après » ? Le sport aura-t-il une nouvelle place dans notre quotidien de demain ?

 

Avec le confinement, le sport s’est invité au domicile des français. Certains ont poursuivis leurs efforts en s’adaptant à la situation quand d’autres se sont initiés à une nouvelle activité physique. Course à pieds, cardio, renforcement musculaire, gainage, yoga, pilates, étirements… Pour maigrir, se muscler, se défouler ou seulement se détendre… La grande variété d’exercices physiques a été redécouverte par chacun d’entre nous. Les cours en ligne se sont eux aussi démocratisés. La pandémie aura ainsi permis de révéler, rappeler mais aussi démontrer que le sport peut être pratiqué par tous et que chacun peut trouver une activité qui s’adapte à son objectif et à son niveau.


Aujourd’hui, la voie du déconfinement s’ouvre enfin. Alors quelle valeur les nouveaux pratiquants donneront-ils au sport ? Rechausseront-ils les baskets pour fouler le bitume maintenant que ce n’est plus une des conditions pour sortir ? Qu’en est-il de ceux pour qui leur salon est devenu le temps d’une heure par jour un terrain de jeu ? Que sera-t-il du triste retour à la réalité pour ces actifs tiraillés entre désir de pratiquer une activité sportive et un rythme de travail intense ?


Et pourtant, avec un effet positif sur le corps et sur le moral, les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer. Et cet élan de motivation, observé pendant le confinement, peut donner un véritable espoir. L’espoir que la pratique sportive s’impose comme une habitude et que chacun trouve le temps d’installer cette routine dans son emploi du temps.


Quelles sont les clés pour son sport de demain ?



« Je n’ai pas le temps », voilà une bonne excuse. Cette tendance à se cacher derrière celle-ci est fréquente et pourtant comme un rendez-vous chez le coiffeur ou avec des amis pour aller boire un verre, le sport est un rendez-vous. Un rendez-vous régulier à programmer au cours de sa semaine car deux séances de 45 minutes valent mieux qu’une seule de deux heures.


Pour poursuivre ses efforts, il est conseillé, dans un premier temps, d’identifier la raison qui nous a donné envie de nous mettre à telle ou telle pratique. Une fois l’objectif déterminé, il est recommandé de s’adresser à son médecin généraliste qui connait nos antécédents de santé et qui pourra nous donner son avis sur le sport choisi. Notamment, ceux qui ont adopté la course à pieds pour perdre du poids, le choix est bon mais déconseillé si les articulations sont fragiles.


Un professionnel du sport sera également d’une aide précieuse pour un bilan de départ tenant compte de la taille, du poids, du taux de masse grasse, de l’indice de masse corporelle… mais aussi d’un éventuel surpoids, un manque d’eau ou un manque de souplesse. Cet entraineur sportif pourra aussi vérifier la méthodologie apprise pendant le confinement ou nous guider vers une activité adaptée. « Internet ne permet pas de voir si la personne est mal positionnée et elle ne peut pas être corrigée si c’est le cas » confie Caroline Jacquemmoz, coach sportif et formatrice à l’Ufolep Aura. « La motivation est plus durable quand nous avons une personne physique en face de nous. C’est important de conserver cette motivation car si nous nous rendons compte que nous fournissons beaucoup d’effort sans obtenir de résultat, nous pouvons vite nous décourager. Notre travail est d’adapter et d’orienter nos pratiquants mais aussi de les motiver » ajoute Caroline.

 


Pour rester motivé, il est essentiel de bien choisir son activité, sa fréquence, tenir une régularité et rester dans une dynamique de progression car le corps assimile rapidement, enregistre et stagne. Il faut être conscient qu’il faut se renouveler d’où l’intérêt d’être suivi afin de casser la routine. Il est aussi important de prendre en compte sa condition physique, ne pas commencer trop durement et tenir compte de nos antécédents sportifs. Celui qui n’a jamais fait de sport ne commencera pas avec le même rythme que celui qui s’y remet après quelques mois d’arrêt.
Pour ceux souhaitant s’inscrire en club, il est préférable d’en choisir un près de chez soi ou de son lieu de travail et mettre ses affaires dans la voiture pour ne pas repasser à la maison avant d’aller au sport au risque de ne pas repartir.


Les runners souhaitant se motiver à plusieurs peuvent choisir de rejoindre des groupes organisant des rassemblements. Quant aux nouveaux adeptes du yoga désirant rejoindre une association, il est important d’identifier le type de yoga choisi car il y existe plusieurs écoles. Dans tous les cas, il est judicieux de demander un essai gratuit avant de s’inscrire pour ne pas être déçu.

  


 Mais tout de suite, avec le virus, comment s’organiser ?


 

Pour l’heure, les salles de sport, les gymnases, les piscines et autres structures sportives restent fermées. Les sports collectifs et de contact restent aussi interdits. Le ministère des Sports a également précisé que les activités individuelles en plein air, aujourd’hui autorisées, doivent être pratiquées selon plusieurs mesures : en limitant les groupes à dix personnes, en respectant une distance de 10 mètres entre deux personnes pour les activités de vélo, de 5 mètres pour le footing et de 4m2 pour des activités telles que le yoga, le tennis ou le fitness par exemple.


La pratique du vélo quant à elle est plus que jamais mise en valeur et encouragée. Cette crise sanitaire a permis de démontrer que le cycle n’est pas seulement un loisir mais également un moyen de transport à part entière. Pour inciter les français à l’utiliser, le gouvernement met en place plusieurs mesures. Le développement de pistes cyclables temporaires et le lancement d’un plan de 20 millions d’euros pour prendre en charge réparations, places de stationnements temporaires et formations permettant d’apprendre à circuler en toute sécurité.



Et après, l’Ufolep comme relais privilégié



« Ce confinement a malheureusement mis en avant certaines fractures présentes dans la société. Nous ne sommes pas tous égaux face à la pratique sportive et à son accès. La grande question est l’après. Et la priorité de l’Ufolep est de fédérer, donner envie de nous rejoindre, commencer le sport pour certains ou de recommencer pour d’autres » explique Arnaud Jean, président de l’Ufolep nationale.


Cette crise et la prise de poids pendant le confinement témoigne de l’impact de la sédentarité sur la santé. Néanmoins, selon les statistiques, près de la moitié de la population ne pratique pas d’activité physique de manière régulière. L’Ufolep défend depuis plus d’un siècle, l’idée que personne ne doit être laissé de côté et met en place un certain nombre d’actions pour pallier aux inégalités, auprès de publics vulnérables notamment.


Depuis la crise, l’Ufolep travaille studieusement sur un plan national de relance afin de promouvoir l’importance du sport pour la santé ainsi que les avantages que les sportifs ont de rejoindre la fédération sportive. L’Ufolep, c’est la possibilité de rejoindre un de ses clubs affiliés pour trouver le plaisir de la convivialité mais aussi la possibilité de pratiquer plusieurs activités sportives en payant seulement une licence à un prix accessible. Pour celui, exerçant le basketball mais qui, pendant le confinement, s’est découvert un intérêt pour la randonnée, par exemple, il peut grâce à l’Ufolep, s’inscrire dans deux associations affiliées du sport respectif avec une seule licence.


Les futurs ufolepiens pourront faire leur choix en septembre lors des forums des associations mais aussi via la plateforme disponible fin août, Mon club près de chez moi, développée par le Comité national olympique et sportif français qui permet de trouver les associations affiliées aux fédérations sportives et notamment à l’Ufolep. Un comité est également présent dans chaque département afin d’orienter les intéressés.


« Le sport de demain c’est l’Ufolep. A la sortie du Covid, les français n’auront pas envie de faire du sport olympique, d’investir dans du matériel sportif couteux mais plutôt le désir de se retrouver et d’aller vers une pratique accessible. Le sport de demain doit se préoccuper de tous. En tant que Fédération sportive, notre volonté résonne plus que jamais avec les valeurs de la République et l’espoir d’une égalité face au sport » soutient Arnaud Jean, confiant quant à la perspective de casser l’aspect élitiste du sport et d’en retrouver une vision plus humaniste.

 

Céline Giraud

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